Intitulé “L’empreinte carbone du secteur de l’édition”, il établit que la lecture d’un magazine imprimé en Suède et celui d’une édition en ligne ont des bilans carbone similaires mais aussi très variables.
Les principaux paramètres expliquant un haut degré de variabilité sont le nombre de lecteurs, de pages, le temps de lecture, le nombre de copies imprimées, le processus de fabrication d’un ordinateur et le mix énergétique du pays. Sur internet, le temps de lecture est déterminant pour le bilan carbone et l’impression d’articles par les lecteurs peut encore l’aggraver. Pour la presse imprimée, le nombre de lecteurs a un fort impact car plus il y a de lecteurs par copie, meilleur est le bilan carbone lié à la production d’informations, l’impression, la distribution et le recyclage. “En fonction des habitudes et du temps de lecture, le journal imprimé est même souvent meilleur que
les versions en ligne ou mobile en raison d’un bilan carbone inférieur”, indique M. Manfred WERFEL,directeur exécutif en charge de la production papier au sein de la Wan-Ifra.
“D’un point de vue de la protection de l’environnement, il n’y a pas de raison de rejeter les journaux imprimés au profit de leur version électronique”, poursuit M. WERFEL dont l’association représente 18 000 publications, 15 000 sites internet et plus de 3 000 sociétés dans 120 pays. “Les activités des journalistes pour créer les contenus d’un magazine contribuent largement à l’impact environnemental”, note aussi le rapport. Les publications papier ou en ligne qui requièrent de nombreux déplacements de leurs équipes auront donc un moins bon bilan carbone.
Source : La Correspondance de la Publicité