Nouveau bras de fer dans la presse française. Depuis le 1er décembre, une grève initiée par le Syndicat du Livre CGT (SGLCE) pour protester contre la restructuration de la filiale de Presstalis, SPPS (Société de presse Paris service), bloque la diffusion des journaux et magazines en région parisienne, essentiellement à Paris. Vice-président du Syndicat de la presse magazine (SPM), dont il préside le SPM marketing et publicité, Jean-Paul Lubot estime que «cette grève est totalement inacceptable. Des propositions très avantageuses ont été faites et il est assez difficile de comprendre qu’elles ne soient pas entendues. J’ai bon espoir qu’on puisse aboutir à un accord». Combien va coûter cette grève aux éditeurs? «Cela fait 15 jours, il est encore trop tôt aujourd’hui pour le dire. Il faut néanmoins relativiser les choses: la grève ne touche que Paris. Cette réforme [de la SPPS] est nécessaire, les éditeurs magazines sont très déterminés, nous avons mis en place des plans de secours. Nos magazines sont distribués, certes avec un peu de décalage parfois, mais on les trouve tous en kiosque aujourd’hui», assure Jean-Paul Lubot.
(extrait de l’article en ligne sur lefigaro.fr)
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19/12/10